Verrouillage. Choc du système. Une faille dans la matrice. La nouvelle normalité. Quelqu'un aurait-il pu le prédire ? Aurait-on pu s'y préparer à l'avance ? Au début, les nouvelles sont vagues, contradictoires, inquiétantes oui - l'opération va-t-elle se poursuivre normalement ou tout le système va-t-il être soudainement arrêté par un gros interrupteur marche/arrêt ? Il y a une erreur décimale dans le système. Une erreur de la taille d'un zéro ou d'un un. La moindre erreur de programmation dans les algorithmes et le trafic mondial de cargos s'embouteille, la moindre anomalie, un virus s'introduit dans le système et les avions restent dans les aéroports, le trafic mondial de passagers s'arrête pratiquement, les boutiques hors taxes ne vendent pas de parfum et les miles de vol ne s'accumulent pas, les panneaux de départ et d'arrivée indiquent "retardé, retardé, retardé", et à l'extérieur de l'aéroport, des chauffeurs de taxi désœuvrés discutent du but ultime de la vie. Le moindre virus dans le système et les frontières du royaume sont fermées, les autoroutes sont vides de navetteurs, les enfants ne vont pas à l'école, et les mères ne vont pas à la salle de sport, les championnats du monde de lancer de bottes de l'été prochain ont été annulés, oui, ça aussi.

Les gens ne consomment plus rien en dehors des tissus de leur canapé et des sentiers des forêts voisines, et les services de streaming prennent le monde entier comme abonné. La société semble se tenir debout, mais heureusement encore sur ses propres pieds solides. Les grands projets de construction sont à l'arrêt. Les travaux de construction ne sont pas faciles, pas plus qu'ils ne l'ont jamais été. Le consommateur hésite, ne voit pas l'avenir, les acheteurs de maisons ne se présentent pas aux portes ouvertes, les gros investissements sont désormais reportés à un avenir plus sûr, quel que soit le secteur. La sous-traitance se précipite, la main-d'œuvre ne peut pas entrer sur le chantier, les stocks du fournisseur sont soit trop remplis, soit vides ; la logistique regarde les événements avec horreur et se demande - tout cela est-il de notre faute ?

 Nous commençons à comprendre toute l'étendue de nos dépendances, la sensibilité et la fragilité de toute cette structure massive de la taille de la Terre. Le problème auquel nous sommes tous confrontés aujourd'hui n'est pas local, même au niveau national, mais historique à l'échelle mondiale, unique pour le signataire et sa génération au moins.

Allons de l'avant. Regardons vers l'avenir. Concentrons-nous sur les opérations de base. Tel a été le message du terrain. C'est comme ça qu'on fait, c'est comme ça qu'on va s'en sortir, il le faut. Pas de grande panique encore, pas trop d'inquiétude, ralentissons un peu, reportons, attendons. Mais combien de temps cela va-t-il prendre ? Combien de temps allons-nous durer ? Tels semblent être l'atmosphère et l'esprit du secteur de la construction actuellement. Habituée aux turbulences, bien sûr, elle s'est toujours attendue au pire et est prudente dans ses mouvements. Il attend le moment où tout reviendra à la normale. Nous attendons tous. Mais la question est de savoir si cela arrivera un jour. Ou est-ce "la nouvelle normalité", comme tant de gens semblent le penser ?

La vérité est que personne ne le sait. Mais afin d'anticiper l'avenir, nous devons au moins imaginer cette nouvelle normalité. Le travail doit continuer à l'avenir, même si le face-à-face est réduit au strict minimum. Les sites doivent encore pouvoir fonctionner de manière organisée et selon un calendrier précis et partagé. Les marchandises arrivent-elles correctement et au bon moment au bord de la parcelle, qui est responsable des modifications et de leurs coûts, qui dispose de toutes les données nécessaires et qui est responsable de leur circulation, la chaîne fonctionne-t-elle correctement même si des personnes sont à leur poste de travail éloigné d'une centaine de kilomètres, certaines en quarantaine, d'autres incapables de retourner dans le pays ou même sur le continent pendant des mois, incapables de retourner à leur bureau où se trouvent tous les papiers importants... oui, dans le tiroir du milieu, j'en suis sûr... ou du moins je m'en souviens. Et comme tout le monde dans le secteur le sait, même un jour d'arrêt sur un chantier de construction peut conduire à un désastre financier.

Le constructeur construit, et le spectacle doit se poursuivre, quelle que soit la nouvelle normalité. Même si ces fermetures deviennent une chose "annuelle", les chantiers de construction doivent respecter leur calendrier et les objectifs de performance de l'entreprise. Et même si les gens ne se rendent pas aux journées portes ouvertes de la même manière, les clients assis dans leur canapé doivent se voir proposer un canal attrayant par lequel les achats et les processus de configuration des matériaux se déroulent de la manière la plus agréable et la plus naturelle possible, un endroit où ils peuvent continuer à réaliser leurs rêves, même avec des lunettes VR.

La circulation de l'information. La coordination. La collaboration. La ponctualité. Telles sont et continueront d'être les pierres angulaires. Je crois que nous nous dirigeons tous vers cette soi-disant "nouvelle normalité" depuis un certain temps. Maintenant, nous sommes simplement obligés d'accélérer l'inévitable. Grâce à une plate-forme centralisée, les opérations peuvent continuer à se dérouler sans interruption et le cap peut être maintenu pendant la tempête, quelle que soit sa force et son origine. Ainsi, malgré les récents événements qui ont eu un impact sur le monde entier, chez GBuilder, nous continuons à nous diriger avec confiance vers un nouveau lendemain, plus intégré.

Espérons que les choses reviendront bientôt à la normale. Pour l'instant, soyez prudents !